Si j’avais un violon pour vibrer
je ne serai pas obliger de courber la tête
pour passer sous des ponts verbaux
je poserais les mots sur la rive
comme des draps qui sèchent
j’irais chercher l’eau qui me manque,
l’eau méditative
je deviendrais ce simple adieu
à porter nue
et je dirais :
« Aïe les clowns, frappez fort !
c’est semaine sainte, frappez
jusqu’au trou de mon âme. »
alors il germerait une goutte
nommée pardon
Dorothée Volut (Estrasburgo, Francia,1973). Poeta y autora par la infancia.